Limitier les ressources externes

Le problème

On a parfois tendance à ajouter des fonctionnalités ou des plugins sans trop considérer leur utilité. Ces derniers peuvent avoir un impact non négligeable.

Quelques exemples

Les boutons des réseaux sociaux

Les boutons des réseaux sociaux ne sont clairement pas éco-conçus. Un simple bouton cache généralement une dizaine de requêtes et une centaine de Ko transférés.

Il est pourtant très facile de faire des boutons sur mesure avec des URLs du type :

Réseau social	URL de partage
Facebook Share	https://www.facebook.com/sharer/sharer.php?u=XXX
Facebook Like	https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=XXX
Twitter	https://twitter.com/intent/tweet?url=XXX
LinkedIn	https://www.linkedin.com/sharing/share-offsite/?url=XXX

Cela permet de maîtriser leur impact environnemental mais aussi de les adapter à votre charte graphique.

Les vidéos

Vidéos en arrière plan

Il y a, depuis quelques années, une mode qui consiste à mettre des vidéos décoratives en arrière plan. Cela peut nécessiter des dizaines de Mo de données à transférer et cela consomme pas mal de ressources sur le terminal utilisateur. Pourtant l’intérêt pour les utilisateur.trice.s est faible. Cela peut même perturber la navigation ou nuire au message principal.

Pour reprendre l’expression d’Aurélien Barrau, j’espère que ce genre de pratique fera bientôt “plouc”.

Vidéos en lecture automatique

De manière générale, il faut laisser l’utilisateur choisir quand il souhaite lancer un contenu vidéo. Les vidéos demandent pas mal de ressources, autant s’assurer que l’internaute est intéressé.e et concentre son attention sur le contenu.

On peut décider de charger le lecteur à ce moment là également.